Agnès Soral, née Agnès Bonnet, est une actrice franco-suisse née le 8 juin 1960 à Aix-les-Bains, en Savoie. Agnès Marielle Christiane Soral naît avec le nom de famille «Bonnet» le 8 juin 1960 à Aix-les-Bains. La famille est originaire de Soral, ce qui lui vaut le nom d'usage "Bonnet de Soral". La famille s'établit peu après à Meudon-la-Forêt, avant la préemption par l'État de terrains forestiers appartenant au père, lequel exerce la profession de conseiller juridique. Son frère aîné de deux ans est l'essayiste Alain Soral avec qui elle a pris ses distances à la suite de ses nombreux propos «misogynes, antisémites et homophobes» qu'elle ne partage pas. Comme elle l'explique dans son autobiographie Frangin, elle s'installe avec sa famille à Paris, rue de Vaugirard, où elle fréquente notamment le cours Maupré (aujourd'hui lycée Paul-Claudel-d'Hulst, dans le 7e arrondissement de Paris), tenu par des dominicaines. En 1973, le père d'Agnès Soral est condamné pour escroquerie et incarcéré à la prison de Champ-Dollon à Genève. La famille s’installe alors à Grenoble dans le quartier de la Capuche. Elle mentionne avoir habité au-dessus d'une loge maçonnique. Agnès s'inscrit au Conservatoire à rayonnement régional de Grenoble et intègre la troupe «Le foyer Parmentier» qui se produit dans les écoles maternelles de la région. L’année de ses 16 ans, ouvreuse au Théâtre d'art et d'essai à Paris, elle remplace au pied levé une comédienne dans Voyage avec la drogue et la mort de Dimítris Kollátos. La même année, elle rencontre par hasard le comédien Jean-Claude Drouot — dont la notoriété date de la série télévisée des années 1960 Thierry la Fronde — qui lui donne l'envie de devenir comédienne. À 17 ans seulement, sous ce pseudonyme, Agnès Soral tient son premier rôle à l'écran dans Un moment d'égarement, réalisé par Claude Berri (1977). Par ce film, elle est révélée au grand public grâce à son rôle d’adolescente pratiquant le topless et qui séduit un homme d’âge mûr, le meilleur ami de son père, incarné par Jean-Pierre Marielle. Six ans plus tard, elle retrouve Claude Berri dans Tchao Pantin (1983), qui lui permet de confirmer son talent dans un rôle plus dramatique, celui d'une jeune punk fragile. Sa prestation lui vaut deux nominations aux César 1984: «meilleur jeune espoir féminin» et «meilleure actrice dans un second rôle». Dans les années 1980, elle apparaît aussi chez Yves Boisset, Denys Granier-Deferre et Jean-Marie Poiré. Plus discrète au cinéma dans les années 1990, elle s'investit davantage au théâtre, puis à la télévision, où elle participe à plusieurs téléfilms. Elle tourne cependant régulièrement avec Claude Lelouch à partir de 1996. Elle réalise le court métrage Ça boume, et assure la mise en scène de la pièce Train de vie de Nathalie Mongin au théâtre du Chaudron au sein de La Cartoucherie, à Vincennes. Le 30 mars 2005, Stéphane Guillon fait de l'humour, dans 20 h 10 pétantes, à propos du viol dont Agnès Soral a été victime en Espagne, alors qu’elle est présente sur le plateau. Stéphane Guillon se justifie ensuite en expliquant qu'il fustigeait la police espagnole chargée de retrouver le violeur et qu'il ne voulait en aucun cas heurter l’actrice. ... Source: Article "Agnès Soral" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.